Autrichien ou français, le croissant qui accompagne nos Moments Café du matin ? Les avis diffèrent…

Ce qui est sûr, c’est qu’avec son appellation de « viennoiserie », une part l’histoire de cette petite douceur faite de pâte feuilletée et de beaucoup, beaucoup de beurre, est forcément liée à l’Autriche.

 2 versions viennoises

Le premier croissant serait né en Autriche en 1683, pour fêter la fin du siège de Vienne par les Ottomans. Deux versions de la même histoire coexistent depuis…

La première : alors que l’ennemi va attaquer au petit matin, les boulangers viennois donnent l’alerte : en souvenir, ils créent un Hörnchen (petite corne en allemand), dont la forme rappelle le symbole du drapeau ottoman.

Deuxième possibilité : la ruse d’un jeune noble polonais sauve Vienne et entraîne la création du fameux croissant. Franz Georg Kolschitzky a vécu à Constantinople, il parle donc le turc : il franchit les lignes de l’ennemi déguisé en ottoman, et apporte de précieuses informations sur les positions turques à l’armée de Charles de Lorraine, qui doit secourir la ville. En remerciement de son courage, Kolschitzky est naturalisé autrichien, obtient l’autorisation d’ouvrir un débit de café, et surtout récupère les 500 sacs de café abandonnés par l’armée ottomane en déroute. Ne manquant ni d’imagination ni de sens commerçant, il améliore la recette de son café en y ajoutant un peu de miel et de crème (cela deviendra le célèbre café viennois), et le sert avec une pâtisserie en pâte feuilletée en forme de croissant.

 En France aussi

Mais pour les Français, le croissant est encore plus ancien : dans un banquet servi à la Cour de France en 1549, on mentionne déjà « 40 gâteaux en croissant » ! Des croissants commémorant l’alliance quelques années auparavant entre François 1er et Soliman le Magnifique… Ce qui est sûr, c’est que c’est Marie-Antoinette d’Autriche qui, épousant Louis XVI, lança véritablement la mode du croissant chez nous.

Plus tard, deux autrichiens (August Zang et Ernest Schwarzer) ouvrent une boulangerie viennoise au 92 rue de Richelieu à Paris. Nous sommes en 1837, leurs croissants connaissent un succès foudroyant et en 1850, ces viennoiseries sont déjà habituelles chez beaucoup de Parisiens.

Mais il faudra attendre le milieu du XXème siècle pour que le croissant devienne un des symboles culinaires… français !

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